• 14 déc 2023
  • International
  • Communiqué de presse

Changements apportés au Bureau exécutif international d’Amnistie

Amnistie internationale a le plaisir d’annoncer la réélection d’Anjhula Mya Singh Bais au poste de présidente du Bureau exécutif international (BEI) de l’organisation et l’élection de Christoph Alberts en tant que vice-président.

Élue au BEI en 2019, Anjhula Bais est une psychologue internationale, spécialiste des traumatismes et stratège originaire de Malaisie. Elle est présidente du BEI d’Amnistie internationale depuis 2021.

À 25 ans, Christoph Alberts, un politologue allemand, est le plus jeune membre du BEI de l’histoire d’Amnistie internationale et a rejoint le bureau en tant que plus jeune membre non-exécutif en 2022.

L’Assemblée mondiale de 2023 qui s’est tenue en Belgique a également élu Dawna Wright (Australie) et Marcela Villalobos (Mexique). Dawna Wright, qui est trésorière internationale du BEI, est également experte-comptable et membre de l’équipe de direction de la firme internationale FTI Consulting, l’une des leaders en matière de juricomptabilité en Australie. Marcela Villalobos prépare un doctorat à l’Université nationale autonome de Mexico et a été présidente d’Amnistie internationale Mexique.

Dirigés par Mme Bais, les onze membres du BEI sont responsables de la supervision mondiale de la mission et de la vision d’Amnistie internationale, de sa conformité aux politiques et normes mondiales, de la gouvernance de son Secrétariat international (SI), ainsi que du recrutement et de l’encadrement du/de la plus haut·e responsable de l’organisation : le ou la secrétaire général·e. Le bureau exécutif allie expertise et excellence dans des domaines tels que la finance, les droits humains, la santé mentale, la technologie, la gouvernance, la diplomatie, et les pratiques d’intersectionnalité.

Le BEI se concentrera sur la mise en œuvre du Cadre stratégique mondial approuvé par l’Assemblée mondiale en 2022, en plus de ses obligations et responsabilités en tant que structure de gouvernance d’un mouvement de plus de 10 millions de membres. Il s’agit notamment de restructurer la gouvernance mondiale, d’accroître la présence de l’organisation dans le « Sud mondial », d’assurer sa pérennité financière à long terme et de consolider et de renforcer la position d’Amnistie internationale en tant que mouvement véritablement mondial.

Le BEI dirige un certain nombre de comités et de groupes de travail mandatés par l’Assemblée mondiale, en plus de soutenir le Secrétariat international dans son engagement stratégique auprès des 70 entités nationales (sections) du mouvement.

Le Secrétariat est basé à Londres, et le BEI dirige également Amnistie internationale Limited, conformément à la législation britannique.

Le BEI se réunit au moins quatre fois par an. Ses membres sont élus pour des mandats échelonnés de trois ans par les représentant·e·s permanent·e·s (généralement les président·e·s) des sections et structures d’Amnistie internationale (bureaux nationaux), au cours de l’Assemblée mondiale annuelle.

« Je remercie le Bureau exécutif international pour la confiance qu’il m’a témoignée en me réélisant à sa présidence. Dans un monde en proie à de multiples crises et à un affaiblissement dévastateur des droits humains, le mandat du BEI devient de plus en plus crucial. Avec la secrétaire générale et un mouvement Amnesty de millions de personnes que rien ne peut arrêter, nous nous concentrerons sur la génération 2048, afin de résister, déstabiliser, et transformer », a déclaré Anjhula Mya Singh Bais.

Pour en savoir plus sur le travail du BEI, voir ici.