• 18 jan 2018
  • Royaume-Uni
  • Communiqué de presse

Le gouvernement britannique n’assume pas sa part de responsabilité s’agissant des droits des réfugiés

Alors que la Premier ministre britannique Theresa May s'apprête à rencontrer le 18 janvier le président français Emmanuel Macron, Amnistie Internationale demande à Mme May de favoriser le regroupement familial au lieu d'ériger des barrières.

Kerry Moscogiuri, directrice des campagnes et des communications à Amnistie Internationale Royaume-Uni, a déclaré :

« Depuis que les autorités françaises ont démantelé la " jungle " de Calais, le gouvernement britannique continue de manquer fondamentalement à ses devoirs envers les réfugiés, n'assumant pas sa part de responsabilité dans le soutien dont ont besoin ceux qui fuient les horreurs de la guerre et les persécutions.

« Aujourd'hui à Calais, de nombreuses personnes qui ont fui les violences et l'insécurité sont toujours séparées de leurs familles installées au Royaume-Uni.

« Pendant que les gouvernements des deux pays s'abstiennent de résoudre cette question, les passeurs et autres continuent d'exploiter la situation dans leur propre intérêt.

« La France offre déjà l'asile à un nombre bien plus élevé de réfugiés que le Royaume-Uni. Au lieu d'ériger de nouvelles barrières, le Royaume-Uni doit assumer une plus grande part de responsabilité en autorisant les demandeurs d'asile qui ont de la famille ici à retrouver leurs proches. »