• 19 jan 2018
  • États-Unis
  • Communiqué de presse

Déclaration d’Amnistie internationale États-Unis sur l’année de résistance aux mesures de Donald Trump hostiles aux droits humains

À l’approche du premier anniversaire de l’investiture du président Donald Trump, Margaret Huang, directrice générale d'Amnistie internationale États-Unis, a fait la déclaration suivante :

« Si les politiques du gouvernement Trump au cours de l’année écoulée ont présenté des problèmes de taille, nous avons dans le même temps assisté à la montée en puissance d’un mouvement plein d’ardeur et de détermination, composé de personnes du pays entier et du reste du monde qui ont pris la défense des droits humains. Face à la foule qui a bravé le froid de janvier en descendant dans la rue dès le premier jour de la présidence, et aux actions qui ont continué tout au long de l’année, nous nous sommes réjoui-e-s de l’esprit de résistance enthousiasmant qui s’est emparé du monde.

« Nous avons défilé aux côtés de militant-e-s de longue date en faveur des droits des femmes et avons accueilli des personnes qui n’avaient jamais mené d’action de protestation auparavant lorsque nous avons dénoncé le décret adopté par Donald Trump introduisant des interdictions discriminatoires visant les musulmans.

« Nous avons placé des paillassons souhaitant la bienvenue aux réfugiés en bas de la Trump Tower et rempli Grosvenor Square à Londres de 100 Statues de la Liberté à la mine triste manifestant de manière silencieuse devant l’ambassade des États-Unis. 

« De Sydney à Madrid, des défenseurs des droits humains ont fait savoir que la politique de la haine et de la peur n’a pas sa place dans le monde que nous essayons de construire pour nous-mêmes et pour nos enfants. Si cela nous afflige que le président Trump n’ait aucunement l’intention d’abandonner son discours haineux et ses politiques dangereuses, surmonter les obstacles que sa présidence représente nous motive tout autant.

« Nous ne savons pas ce que l’année à venir nous réserve, mais nous nous réjouissons qu’il existe une solide communauté mondiale composée de militant-e-s des quatre coins de la planète qui se mobilisent dès que les droits humains sont menacés. »